JEAN-CLAUDE G. PHOTOGRAPHIES

JEAN-CLAUDE G. PHOTOGRAPHIES

CÔTE DE JADE

 La côte de Jade constitue la frange littorale du Pays de Retz en Loire-Atlantique, bordée au nord par l'estuaire de la Loire et au sud par la baie de Bourgneuf et le Marais breton. Ses côtes découpées et ses nombreuses plages assurent à la Côte de Jade un intérêt touristique estival important.

Il existe une disparité notable entre les littoraux au nord et au sud de la pointe Saint-Gildas.

Au nord, depuis Mindin (Saint-Brévin-les-Pins) jusqu'au Cormier (La Plaine-sur-Mer) s'étirent de longues plages de sable fin disposant de vastes estrans, bordés de dunes boisées ou de courtes falaises.

Au sud, depuis La Plaine-sur-Mer jusqu'aux Les Moutiers-en-Retz, la côte est plus sauvage et présente une succession d'anses et de plages plus ou moins réduites, séparées par des zones rocheuses aux falaises de schiste plus importantes.

La côte de Jade serait ainsi nommée en raison de la couleur des flots d'un vert soutenu.


À Préfailles à sa Pointe Saint-Gildas

La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays nantais.

Préfailles est située sur la partie sud de la côte de Jade, à 25 km au sud de Saint-Nazaire et 55 km au sud-ouest de Nantes ; elle inclut la pointe Saint-Gildas à l'extrémité occidentale du Pays de Retz.

Les communes limitrophes sont La Plaine-sur-Mer au nord et Pornic (quartier deSainte-Marie-sur-Mer) à l'est.

 

 

 

La Pointe Saint-Gildas est une pointe rocheuse située à l'extrême ouest du Pays de Retz, sur la commune dePréfailles (Loire-Atlantique).

Il s'agit d'un des sites touristiques les plus visités du département. On y trouve un port abritant bateaux de pêche et de plaisance (250 mouillages dont 3 pour les bateaux de pêche), un club de voile, un espace muséographique abrité dans l'ancien sémaphore transformé en phare au milieu du XXe siècle (aujourd'hui automatisé), des hôtels ainsi que des restaurants. Le port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Nantes et de Saint-Nazaire.

Elle doit son nom actuel à Saint Gildas qui y aurait débarqué au VIe siècle. Elle était anciennement dénommée « Terra de Chevesché », « pointe de Chevesché » ou « pointe de Chevêché » jusqu'en 1750.

 

 

Le phare de la pointe Saint-Gildas est une réalisation récente. En bout de la pointe Saint-Gildas, sur la commune de Préfailles, il balise cette pointe du Pays de Retz à l'entrée sud de l'embouchure de la Loire.

Bordé par une longue côte sauvage, ce petit phare original, offre une très belle vue sur l'île de Noirmoutier et l'estuaire de la Loire.

 

 

En 1861, un sémaphore est construit à la pointe Saint-Gildas.

En 1941, un premier feu est installé sur un pylône en béton sur l'ancien sémaphore de la pointe Saint-Gildas demandé par les troupes allemandes. L'optique provient du phare du cap Gris-Nez. En 1949, la Marine met fin aux activités du sémaphore. Mais un balisage nocturne est réclamé par les navigateurs.

En 1954, un feu provisoire est d'abord installé sur un poteau en béton situé sur un des anciens blockhaus de la seconde guerre mondiale (feu scintillant à secteurs blancs-rouges et verts). En 1958, le sémaphore étant mis à la disposition du Service des phares et balises, le feu est déplacé à l'intérieur de celui-ci, dans l'ancienne salle de veille. Un logement de gardiennage est aménagé : le feu sera gardé de 1959 à 1986, date de son automatisation. Une radiobalise y fonctionnera de 1959 à 1999.

En 1993, la structure en béton surmontant l'ancien sémaphore est démontée et remplacée par pylône portant le feu actuel.

 

 

Le sémaphore inutilisé par le Service des phares et balises, a été confié par la Marine à la commune de Préfailles.

Depuis 2004, c'est un espace muséographique.

Il raconte l'épisode mouvementé de cette zone de la poche de Saint-Nazaire, où l'occupant allemand résista jusqu'au 11 mai 1945.

Il relate aussi les nombreuses catastrophes maritimes qui eurent lieu au large de la Côte de Jade, comme le célèbre naufrage du vapeur Saint-Philibert, qui, de retour d'une excursion à Noirmoutier, en 1931, sombra avec ses 500 passagers.

 

source internet

 

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22/10/2010
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